Une fois la décision prise de partir, il a fallu trouver la destination. Je vous raconte tout l’amont du voyage du 300H YTT.
Comment serait l’école de mes rêves ?
J’avais plusieurs critères très clairs #listeauperenoel
- Un endroit avec la vue sur la mer ! Cela m’avait vraiment manqué lors de la première formation. Pour moi : les vacances idéales, c’est forcément au bord de l’eau pour m’aider à me déconnecter. Et si en plus, je pouvais faire du paddle, ça serait le top !
- Quelque part, en Europe pour ne pas passer trop de temps dans le voyage et pas l’envie de retourner en Inde
- Une pratique dédiée au Vinyasa pour vraiment pouvoir approfondir la pratique
- Des professeurs qui soient recommandés

Trouver son bonheur
Finalement, j’ai trouvé l’école Alpha Yoga School via Instagram #300HYTT.
J’ai commencé par baver sur la vue sur la mer depuis la salle de pratique. Puis, j’ai regardé des vidéos où les enseignants pratiquaient des ajustements sur les élèves avec des techniques simples, précises et super efficaces qui m’ont fait halluciner !
En prime, ils mettent plein de vidéos de témoignages d’élèves qui racontent leur expérience. Bref, j’étais ravie de cliquer sur le bouton « Apply now » en novembre dernier.
Ce que j’attends de cette formation concrètement ?
Pratiquer, pratiquer, pratiquer : si je peux débloquer des postures plus avancées, c’est cool : comme Raja Kapotasana, Pincha Mayurasana, l’équilibre sur les mains, faire un dropback (descendre en pont depuis la posture debout, ça m’effraie). Mais je ne veux pas me blesser pour réussir une posture à tout prix.
Apprendre de nouveaux ajustements et réviser : le COVID a eu cet effet de supprimer les contacts physiques en cours et j’ai trouvé ça difficile à remettre en place par la suite.
Petit aperçu du programme : 7th – 31st August 2024 (24 nuits), du yoga de 7h du mat à 21h ! #happyme

Félicitations, vous êtes inscrite. Voici vos devoirs !
C’était la « petite » surprise de cette formation. Pour nous préparer mentalement et physiquement avant de partir, l’école nous envoie un « petit » mail avec le lien d’une plateforme en ligne avec environ 100 heures de vidéos à regarder et à pratiquer ! Les items sont intéressants certes sur l’anatomie, les alignements, les ajustements, des techniques d’enseignement, des pratiques de yoga d’1h30 à faire 3 fois…
Et pour bien finir, il faut rendre 1 fiche pour être sur que t’as regardé les vidéos d’anatomie, une rédaction de 500 mots sur le thème des Pancha Koshas (un truc de philo en yoga), et une rédaction libre de 1000 mots sur le thème du Yoga de notre choix.

Quand j’ai vu ça, je me suis dit : « Mince, dans quelle galère je me suis encore embarquée ! Je n’aurais jamais le temps de faire ça avec tout le reste avant de partir ! ».
En bonne élève, je me suis retroussée les manches. Du coup, je regardais les vidéos sur les pauses du midi, dans le tram, au café, le soir…Bref, j’ai vécu intensément le yoga sur le tapis et en dehors depuis le mois de juin. J’ai dû mettre de côté la course à pied, les sorties avec les copines et je n’ai pas eu le choix que de lever le pied sur le boulot !

Mais c’est sans regrets ! J’ai appris tellement de trucs sur les ajustements, les variations dans les postures, l’anatomie. Je me demande comment c’était possible de ne pas déjà savoir tout cela et en même temps c’est excitant de réaliser qu’il reste encore tant de choses à découvrir. J’ai même progressé au niveau de ma pratique perso: j’ai débloqué la transition du corbeau vers chaturanga et je progresse en saut de lapin du handstand (je pars de très loin !)
J’ai vraiment apprécié le sérieux de l’école. Cette préparation nous a donné qui donne un avant-gout de ce qui nous attend.
«Ooops, je pars pour de vrai là ! »
J’ai réussi à boucler mes rédacs à la dernière minute, j’ai bouclé mes valises toute fière d’avoir casé mon paddle dedans. Jusque-là, j’étais hyper excitée de partir et ravie dire à tout le monde : je pars un mois sans enfant sans mari, à moi la liberté ! Bref, j’étais prête à partir physiquement et mentalement.


Jusqu’au moment des aurevoir à ma petite famille….
J’ai eu un pincement au cœur de les laisser si longtemps. Dans ma tête, j’ai toutes les angoisses de maman qui sont remontées d’un coup en mode « Et s’ils ne s’en sortent pas sans moi » ? Je me suis dit que c’était normal d’être triste de les quitter mais qu’il ne faut pas que je leur file mes angoisses ni faire ma relou de service en donnant plein de consignes à suivre.



C’est mon choix de partir, ils me soutiennent en me disant qu’ils vont très bien s’en sortir (et je leur fait confiance, vu leur incroyable niveau d’autonomie à tous). Alors mon devoir de maman, ça sera surtout de kiffer ce voyage à fond pour les remercier, de me ressourcer et leur donner l’exemple de réaliser leurs rêves !
Voilà, n’hésite pas à réagir à ce pavé en postant ton commentaire, à me faire un petit coucou et poser tes questions !


